Une citation célèbre du conte philosophique d’Anthea de Saint-Exupéry est « nous sommes responsables de ce que nous avons apprivoisé ».
Il s’agit d’une expression qui s’applique souvent aux animaux de compagnie et à leurs propriétaires. Tous les éleveurs d’animaux de compagnie ne peuvent pas faire face aux responsabilités qui en découlent.
Cette histoire se déroule en Allemagne. Les Allemands se distinguent des autres nations par leur désir d’ordre. Un couple marié a décidé d’avoir un chien.
Ils ont abordé la question très sérieusement, ont fait un choix long et minutieux de la race. Ils ont choisi un chiot labrador. Un chien nounou, un chien ami, un chien de compagnie.
Une semaine après avoir obtenu leur animal tant attendu, ils ont décidé de donner le labrador à un centre. Le chiot avait mis la maison sens dessus dessous en une semaine.
Le couple était déjà fatigué de faire face aux frasques de la petite créature espiègle. Ils ont également tiré une triste conclusion. Ils ont eu tort de prendre la décision d’avoir un chien.
Si un Labrador inoffensif peut faire des dégâts dans la maison, que dire des autres races. Le personnel du centre a recueilli le chiot et s’est mis à la recherche d’une nouvelle famille pour le labrador.
Le spécialiste, après avoir examiné le chiot, a commencé à avoir des doutes sur sa race. Deux semaines plus tard, ses suppositions ont été confirmées. Le chiot n’était pas du tout un Labrador, mais un Kangal, berger d’Anatolie.
Cette race est connue pour son tempérament féroce. Le propriétaire d’un tel chien doit avoir de l’autorité et un caractère fort. Pas étonnant que le petit gars se soit comporté comme il l’a fait.
Mais ce qui n’est pas fait est fait pour le mieux. Le donner à un centre est mieux que de le jeter à la rue. Un mois a passé et le chiot a été récupéré au centre par un homme plus âgé: un chasseur.
Les anciens propriétaires du labrador ne cherchent plus d’animaux de compagnie. Peu importe la race, un chien est une créature si loyale et reconnaissante.