Le malur peint brillant: ces oiseaux sont obsédés par la reproduction et ont même développé un organe spécial que les autres oiseaux n’ont pas

Chaque pays a ses propres moineaux. Ici, ce sont des petits oiseaux sans prétention avec des valeurs familiales traditionnelles.

En Australie, c’est un oiseau aux riches couleurs ultramarines, obsédé par la débauche et la reproduction. C’est vrai, un continent à l’envers.

Le nom de l’oiseau bleu est la malure brillamment peinte. Seuls les mâles exhibent leurs costumes flamboyants d’août à janvier, lorsque la nature les appelle pour augmenter la population.

Le reste du temps, les dames et les messieurs portent le même plumage gris-bleu élégant. Comme d’habitude chez les oiseaux actifs, les Malyurs ont une taille de moineau littéralement. Ils ne dépassent pas 14 cm.

Mais ils ont un appétit de lion. Ces lions grégaires se nourrissent assidûment d’insectes locaux et de crottes de nez, bien qu’à l’occasion ils ne refusent pas de grignoter des céréales et des baies.

Mais le régime alimentaire n’est pas le principal trait distinctif de ces oiseaux. Leur vie personnelle et familiale est si compliquée et compliquée qu’ils possèdent un organe qu’aucun autre oiseau ne possède.

Commençons par la séduction. La période d’accouplement est aussi pompeuse que la nôtre. Les mâles exhibent leur magnifique plumage nuptial devant les femelles, dansant et des fleurs.

Oui, il n’y a pas que les filles humaines qui se réjouissent des bouquets. Les femmes malluriennes deviennent également folles lorsqu’on leur présente des pétales rouge vif et rose cueillis dans les parterres de fleurs locaux.

Une fois qu’un compagnon est choisi, la femelle va à gauche. Oui, juste comme ça, juste après la nuit de noces, elle peut s’éclipser de son mari et laisser son troupeau, qui fait environ quatre hectares et demi, soit dit en passant.

Le but de la dame est plus que noble: trouver des aventures à côté et introduire de la diversité génétique dans sa population. D’ailleurs, le mari n’est pas un saint non plus.

Lorsque sa bien-aimée est absente, il invite activement les femmes des territoires voisins. Ainsi, chaque mâle doit attirer autant de femelles que possible. Et les femelles ont besoin d’avoir une descendance du mâle le plus fort.

Et pour cela, les oiseaux ont développé un organe qui leur est propre: l’extrémité de la protubérance cloacale. Pour comprendre ce qu’il en est, commençons par le début.

Les oiseaux n’ont pas d’organes reproducteurs ou excréteurs au sens habituel du terme. Toutes leurs matières biologiques provenant des intestins, des reins et des testicules so nt excrétées par le cloaque.

Ainsi, chez les mâles, il y a une excroissance cloacale, cet organe qui l’aide pendant l’accouplement. Chez tous les oiseaux, il est de forme cylindrique. Mais pas dans les malures, car ces oiseaux ont une excroissance.

Et il y a un lien évident: plus le mâle a de testicules, plus son extrémité est grosse. Mais on ne sait pas exactement comment il contribue au processus de reproduction.

Peut-être qu’il augmente les chances de fécondation en stimulant le cloaque de la femelle. Après que le couple a eu ses petits, il est temps de les allaiter. Mais le bien-être de la prochaine génération n’est pas l’affaire d’un seul couple.

Comme on dit, il faut tout un village pour élever un petit. Et ce n’est pas une métaphore mais un guide d’action pour les Maluriens. Tous les membres du troupeau nourrissent les poussins et portent les couches pleines hors du nid.

Les poussins de nombreux passereaux, les moineaux Terek ne sont pas exclus, produisent de la nourriture emballée en toute sécurité dans leur membrane muqueuse, appelée poche fécale, jusqu’à ce qu’ils grandissent.

Les adultes emportent le sac hors du nid, car l’hygiène doit êt re respectée. À ce rythme, les oisillons parviennent à faire jusqu’à deux couvées au cours d’une saison et à pondre jusqu’à huit poussins.

Les jeunes oisillons se développent très rapidement en communauté. En 40 jours, ils sont complètement indépendants. Mais il faudra au moins un an pour qu’ils commencent à faire l’amour.

Et seulement s’ils ont la chance de devenir un oiseau dominant dans leur propre troupeau ou dans celui des autres. Après tout, seul un couple dominant peut aimer et êt re aimé. Les autres doivent porter les pots pour leurs petits.

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