Remy Schofield, de son vrai nom Jeremy Schofield, a transformé son apparence de façon spectaculaire, couvrant près de la totalité de son corps de tatouages. Il estime qu’il n’y a pratiquement plus d’espace disponible pour de nouveaux motifs. Récemment, il a surpris ses abonnés en partageant une photo datant de son adolescence, bien avant cette métamorphose.
Il explique : « Actuellement, je me rends à deux séances hebdomadaires. Cela a diminué par rapport à mes débuts, où je pouvais aller jusqu’à cinq fois par semaine chez le tatoueur. Aujourd’hui, je pense être l’une des personnes les plus tatouées au monde, et de loin », affirme fièrement le Canadien. Si les tatouages ont longtemps été stigmatisés et associés à des milieux criminels ou à des expériences carcérales, leur perception a bien changé.
Désormais, ils sont perçus comme des formes d’expression artistique ou comme des souvenirs personnels marquants. Jeremy Schofield, originaire du Canada, incarne cette nouvelle génération de passionnés qui voient leur corps comme une toile.
Âgé de 36 ans, Remy a investi plus de 2200 heures et environ 415 000 dollars canadiens — soit plus de 20 millions de roubles — pour recouvrir son corps d’encre. À l’exception de certaines parties de son visage et de ses mains, il est presque entièrement tatoué en noir.
Utilisant des modèles préexistants, Remy crée sur sa peau une véritable œuvre vivante, composée de motifs variés allant des crânes aux fleurs, en passant par des formes anatomiques et des créatures stylisées. Cette passion pour la transformation corporelle l’a amené à changer de voie professionnelle : autrefois chef cuisinier, il a ouvert son propre salon de tatouage, devenant lui-même une publicité ambulante.
Très actif sur les réseaux sociaux, Schofield partage régulièrement ses nouvelles œuvres et son évolution physique. Il rassemble aujourd’hui une communauté de plus de 80 000 abonnés. Dernièrement, il a publié une rare photo datant de 2007, juste avant qu’il ne se lance dans cette aventure.
Malgré une apparence parfois jugée extrême, Remy affirme ne recevoir que peu de critiques en personne. Les remarques négatives, dit-il, proviennent principalement d’internautes. Dans la rue, les réactions sont souvent positives, certaines personnes allant même jusqu’à lui demander un autographe ou une photo souvenir.