Des secrets de Vénus de Milos, qui n’est peut-être pas Vénus du tout

La Vénus de Milos a é té découverte le 8 avril 1820. Depuis deux siècles, cette sculpture agite les esprits des historiens, des artistes et des historiens de l’art avec ses mystères non résolus. La déesse sans bras de l’île grecque de Milos a de nombreux mystères.

Cette sculpture antique d’une merveilleuse beauté a été découverte non pas par un archéologue, mais par un simple paysan grec, Yiorgos Kendrotas.

Les officiers militaires ne connaissaient pas les antiquités, mais cela ne les dérangeait pas de gagner de l’argent en les vendant. Ils ont donc vendu la statue à Charles François Rivière.

Il y avait des mains?

Étonnamment, on ne sait toujours pas si Vénus avait des mains quand elle a été découverte. La sculpture a é té vue par un certain nombre de personnes crédibles, avec des récits très contradictoires.

La version classique dit qu’avec la figure de la fille coupée en deux. Il y avait aussi un fragment de bras: une main tenant une pomme. Où est allée la main de Vénus, personne ne le sait.

Le célèbre navigateur français Jules Dumont-Durville, qui fut l’un des premiers à voir la sculpture, la décrit dans ses mémoires. L’officier a prétendu que Venus avait des mains. La main gauche, levée, tenait une pomme et la main droite tenait les plis de l’étoffe fluide.

Le récit du Français suscite des doutes. C’est Dumont-Durville qui a apporté un dessin de la statue à l’ambassadeur Rivière à Constantinople et lui a proposé de l’acheter.

Dans le dessin, Vénus avait les deux mains. La statue a é té apportée à l’acheteur sans les mains. Même une personne qui n’est pas très au fait de l’art antique remarquera que la Vénus de Milos n’est pas la plus belle des statues.

En même temps, elle e st considérée comme la norme de la beauté féminine. Le secret réside dans les techniques de relations publiques simples du début du 19e siècle.

Les Français voulaient vraiment avoir quelque chose de classique, de beau, un chef-d’œuvre. C’est la déesse aux mains meurtries, Vénus de Milos, qui a é té choisie comme objet.

Par exemple, un célèbre artiste, Pierre Renoir, trouvait Vénus ridicule et la décrivait comme un « gros gendarme ». Mais les voix des sceptiques se sont perdues dans le chœur des louanges.

La Vénus sans bras e st toujours considérée comme le bien le plus précieux du peuple français. En fait, elle a tout simplement é té volée au peuple grec par Dumont-Durville et ses acolytes.

Like this post? Please share to your friends: